Comité à Dakhla: LREM ne reviendrait pas sur une "initiative locale"

Comité à Dakhla: LREM ne reviendrait pas sur une "initiative locale"

La décision du parti présidentiel La République en Marche (LREM) d'ouvrir un comité au Sahara fait couler beaucoup d'encre dans le landerneau politique français.

Le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes, Clément Beaune, a fait cette déclaration, mardi 13 avril où il a estimé que legouvernement "regrette" cette décision. "C'est une initiative prise localement que je regrette et qui ne change rien à la position de la France sur cette question hautement sensible", a-t-il confié à l'occasion d'une séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.

L'ouverture d'un comité de la LREM, parti du président Emmanuel Macron, à Dakhla, a provoqué moult interrogations, notamment en Algérie, qui soutient le Polisario. La direction de la LREM a déjà laissé entendre ces


derniers jours qu'elle ne reviendrait pas sur cette décision qui relève, selon elle, d'une "initiative locale". 

Rappelant le "risque permanent de tension" au Sahara, Clément Beaune a souligné l'importance de la recherche d'une solution politique "dans le cadre de la légalité internationale et des Nations-unies". "L'ensemble de cette situation rappelle l'urgence de la seule voie possible, celle de la reprise d'un processus politique. C'est cette voie d'équilibre que défend la France", a-t-il assuré. 

Jean-Paul Lecoq, député communiste, a de son côté qualifié de "honte" l'ouverture de ce comité local. Aussi, il s'est interrogé sur le rôle de l'exécutif dans cette décision. Il a reproché à Emmanuel Macron de "cracher sur les résolutions d'institutions officielles comme l'ONU ou la Cour européenne de Justice".