Au Maroc, le palais royal reste maître du jeu politique, par Nabil Mouline
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- 12 octobre 2016 --
- Opinions
En moins de vingt années d’existence, le Parti justice et développement (PJD) s’impose comme la première force politique du Maroc – du moins a priori. Le nombre de sièges occupés par les membres de cette formation à la Chambre des représentants est passé de neuf en 1997 à 125 aux dernières législatives du 7 octobre.
Cette montée en puissance vertigineuse des islamistes, malgré toutes les difficultés auxquelles ces derniers ont dû faire face, notamment la forte résistance de certains cercles proches du pouvoir, ne doit toutefois pas cacher une réalité bien établie depuis les années 1960 : le rapport de forces est largement en faveur de l’institution monarchique. En plus des instances non élues et de l’économie, les partisans du palais royal continuent en effet à contrôler la Chambre des représentants. Cette affirmation peut paraître absurde de prime abord si l’on raisonne à partir des scores obtenus par chaque parti vendredi. Mais, si l’on raisonne sur la longue durée, à partir des « blocs partisans », les choses paraîtront beaucoup plus claires.
Diviser pour mieux régner
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