Les grandes manœuvres diplomatiques du Maroc

Les grandes manœuvres diplomatiques du Maroc

Le site d’informations (officiel) russe Sputnik revient sur les derniers événements qui ont mis en branle la diplomatie du Maroc, en défense de son intégrité territoriale. Il jette un regard sur ces lignes qui bougent et sur les dernières déclarations de Mohammed VI, suite au différend avec le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon.

Le texte ci-dessous, et l’entretien avec historien et  géopoliticien Bernard Lugan qui le complète, donnent à lire entre les lignes du récent rapprochement entre Moscou et Rabat.

---------------------------

Renversement d'alliances en vue au Maroc ? Le roi chérifien s'est montré très critique envers ceux qui « complotent » contre la stabilité des monarchies, le secrétaire général de l’Onu et les conséquences du « Printemps arabe ».

Le signe d'un rapprochement entre le Maroc et les pétromonarchies ou une manœuvre pour faire pression sur le dossier sensible du Sahara occidental ? L'Occident serait-il en train de perdre son plus fidèle allié au Maghreb ?

Le roi Mohammed VI du Maroc s'est montré particulièrement critique — sans toutefois les nommer — envers les puissances occidentales,


dont il dénonce « le double langage dans l'expression de l'amitié et de l'alliance, parallèlement aux tentatives de coups de poignard dans le dos », dans une région qui « vit au rythme de tentatives de changement de régimes et de partition des États ».

Des puissances qui selon le roi « complotent » contre les pays arabes stables, à savoir les monarchies arabes: celle du Golfe, de Jordanie et du Maroc. Ce n'est pas un hasard, il a tenu ces propos lors du premier sommet conjoint entre les pays du Conseil de Coopération du Golfe et le Maroc.

Les pétromonarchies, nouvelles meilleures amies du Maroc? Elles sont en tout cas réceptives au discours critique de Mohammed IV sur les printemps arabes, qu'elles ont sévèrement réprimé chez elles. Le roi fustige les conséquences de ces fameux printemps arabes notamment en Syrie, Irak et Libye — et son lot de « ravages », de « désolations » et de « drames humains » qui a plongé la région dans un « automne calamiteux ».

Lire la suite, et l'entretien, sur sputniknews.com