Qui est Moncef Belkhayat ?, par Hamid Zaïd

Qui est Moncef Belkhayat ?, par Hamid Zaïd

Qui est cet homme ?

Qui est Moncef Belkhayat ?

Qui est donc ce bourgeois au comportement de si mauvaise facture ?

Qui est ce type qui dort en rêvant de ministères et de magistères, qui ne fait son apparition qu’en période de consultation ?

D’où nous est-il venu ?

Qui est son maître ?

Qui nous l’a infligé ?

Qui est ce Moncef Belkhayat, cet homme qui n’ouvre la bouche que pour proférer des énormités ?

Qui est cet homme qui joue comme un enfant gâté avec ses tweets et qui ne dit que des c******** et qui, en dépit de cela, trouve toujours qui le soutenir ?

Qui est cet individu qui, à chacune de ses sorties, montre son niveau et dévoile sa manière de considérer les gens ainsi que l’estime qu’il a pour eux ?

Qui est cet homme si fier de son ignorance ?

Qui est cet homme qui se pense pertinent et se croit intelligent ?

Qui est ce Moncef Belkhayat qui, un jour, a soudainement été propulsé à la fonction de ministre ?

Qui, qui peut bien être ce gars qui ne commet que des catastrophes depuis qu’on le connaît ?

Qui est ce Moncef qui ne sait comment moquer les gens, qui ignore l’art du langage, qui n’a de respect que pour ses maîtres et qui, malgré cela, persiste à se porter candidat ?

Qui est cet homme que l’on nous a imposés, qui semble vivre sur une autre planète que les Marocains, qui ne les voit ni ne les entend et qui les toise du haut de son compte twitter ?

Qui est cet homme qui a coûté si cher à l’Etat du fait de sa passion pour les Audi ?

Qui est ce « zaz » (homme classe) ?

Qui est cet homme cool qui considère les ministères et les hautes fonctions comme si elles lui appartenaient ?

Qui est cet être si poussif ?

Qui est ce gentleman ?

Qui est ce Moncef Belkhayat qui nous est venu du monde de la communication et du marketing et qui ne sait ni communiquer sur lui-même ni marketter sa propre personne ?

Qui est ce marchand qui se comporte avec les citoyens comme s’ils étaient des consommateurs benêts ?

Qui est ce politique qui ne sait ni ne peut compter sur lui-même ?

Qui est cet homme qui donne le sentiment de mépriser ceux qui votent pour lui ?

Qui est ce parachuté qui se pense au-dessus de tous et que le Maroc n’a été créé que pour lui, que pour le satisfaire ?

Qui est-il ?

Qui le connaît ?

Qui l’a amené ?

Qui a imposé son


arrogance futile, puérile,  inutile et stérile ?

Qui est ce lourdaud qui se pense si aérien ?

Qui est ce bel homme ?

Qui est ce Moncef qui se prétend de « sang bleu » ?

Qui est cet homme qui ne ressent aucune honte pour ce qu’il a fait et dit et qui nous revient, égal à lui-même ?

Qui est ce noble ?

Qui est cet aristocrate qui ne souffre pas qu’une femme puisse devenir chef de parti… et qui en souffre ?

Qui est cet effronté qui ne peut admettre qu’un parti ne puisse compter que surses forces ?

Qui est ce type arrogant et hautain qui ne comprend pas comment les militants militent et comment ils sacrifient leur temps et se sacrifient pour leur parti, qui ne font pas comme lui en attendant que leurs maîtres les parachutent ?

Qui est cet homme qui voit en la gauche un rassemblement de gens de peu ?

Qui est cet homme qui s’en est pris à Nabila Mounib (chef du PSU, NDLR) et s’est permis de scruter sa silhouette et de commenter son genre ?

Qui est ce rustre ?

Qui est Moncef Belkhayat ?

Qui peut-il bien être ?

Qui est cet homme qui ne veut le luxe et les belles voitures que pour lui et qui ne supporte pas que les Marocains puissent à leur tour être beaux et élégants ?

Qui l’a amené, apporté ?

Qui a commis ce désastre ?

Qui encourage ce beaugosse ?

Qui pousse ainsi les gens à l’explosion ?

Qui accepte, veut et encourage cet homme à donner exemple de ses semblables, à se donner en exemple, à exemplariser son arrogance, à montrer ses maîtres comme des exemples ?

Qui le conduit à faire montre d’autant de légèreté ?

Qui peut supporter une pareille créature ?

Qui est ce peuple qui votera pour lui ?

Qui est ce bellâtre ?

Qui est ce mignon ?

Qui est sa famille ? Son père ? Son maître ?

Celui qui nous l’a imposé sera prié de le reprendre, de le ramener d’où il vient, avant que l’irréparable ne se produise…

Il est si beau, si classe, si élégant qu’il se croit supérieur à tous, qu’il pense que les gens se pâmeront dès qu’il ouvrira la bouche … Las, il ne se regarde pas dans un miroir, il ne se voit pas pour ce qu’il est, lourd et pesant, pitoyable et lamentable.

Chacun de ses mots est une catastrophe et chacun de ses faits et gestes est une calamité, exactement comme celui qui nous l’a amené, pour en faire un homme politique, pour lui donner une voix, une visibilité en ces temps étranges que nous vivons.

Goud.ma