JO de Paris 2024 : Trois projets d’ « actions violentes » déjoués en France

JO de Paris 2024 : Trois projets d’ « actions violentes » déjoués en France

La mobilisation des services sécuritaires français à l’occasion des Jeux Olympiques d’été de Paris 2024 a permis de déjouer « trois projets d’actions violentes », a affirmé le ministre de l’Intérieur en affaires courantes, Gérald Darmanin, dans un entretien publié mardi dans le journal « Le Figaro ».

« L’organisation des Jeux s’est déroulée dans un contexte géopolitique de plus en plus dégradé : Ukraine, Proche-Orient, résurgence de l’État islamique… Avec des JO se déroulant en pleine ville à Paris, Marseille, Saint-Denis… « , a relevé M. Darmanin qui estime que face à ce défi, « la stratégie française fonctionne, même s’il faut rester très humble ».

Le ministre qui dressait le bilan sécuritaire des deux semaines des JO de Paris 2024 qui ont pris fin, dimanche soir, a fait état de plus de 700 mesures administratives prises à sa demande, précisant qu’à l’occasion de la cérémonie d’ouverture, plus de 400 individus ont été suivis grâce à des moyens physiques et techniques.

« On a ainsi appliqué


le principe de précaution tout en respectant nos lois. Trois projets d’actions violentes ont été déjoués », a-t-il dit. La stratégie française reposait sur des « outils législatifs efficaces tout en respectant l’État de droit », selon M. Darmanin qui assure à cet égard que « les visites domiciliaires, les obligations de pointage, les assignations à résidence, sans oublier les techniques de renseignement, ont été efficaces ».

« Avec une hyperprésence policière, vous n’empêchez pas l’attentat. Il faut combiner ce déploiement sur le terrain avec un très gros travail de renseignement en amont. Cela suppose des moyens, et c’est pourquoi nous avons beaucoup renforcé les services de renseignements, la DGSI, le renseignement territorial et celui de la préfecture de police de Paris.

Ils ont fait un travail remarquable », a-t-il conclu. Le ministre de l’Intérieur en affaires courantes avait fait part auparavant d’une baisse de 24 % des vols avec violence et de 40 % des violences dans les transports depuis le début des JO.