Crise de l'huile de cuisson: Des députés algériens dénoncent les mensonges du gouvernement
Le gouvernement algérien a souvent déclaré que le pays avait un excédent de production d'huile de cuisson, attribuant la rareté du produit sur le marché local à la spéculation, mais une enquête menée par une commission parlementaire a révélé les mensonges du gouvernement et son utilisation endémique des théories du complot pour justifier l'échec Stratégies.
Les Algériens luttent depuis environ un an avec une rareté d'huile de cuisson. Le gouvernement a d'abord commencé par rationner la vente du produit et est allé jusqu'à imposer des règles ridicules comme l'interdiction de la vente d'huile de cuisson aux moins de 18 ans pour empêcher les gens d'utiliser les mineurs pour stocker.
Le ministre algérien du Commerce a déclaré que les besoins du marché local étaient estimés à 1600 tonnes par jour et que le pays avait un excédent de production de 400 tonnes par jour, accusant les spéculateurs de la rareté. Les responsables ont également blâmé la contrebande, avant de déployer des théories du complot accusant la "main étrangère".
Tous ces arguments sont fallacieux, selon Ismail Kouadri, président d'une commission parlementaire chargée d'enquêter sur la crise de l'huile de cuisson qui laisse les Algériens faire la queue pour le produit de base.
Il a déclaré que les chiffres concernant la production algérienne d'huile de
cuisson sont "imaginaires" tant qu'ils ne sont pas corroborés sur le terrain.
Le même comité a déclaré que la spéculation ne peut être tenue responsable de la rareté de l'huile de cuisson, ajoutant que personne ne peut parler de spéculation là où il y a abondance comme le prétend le gouvernement.
Outre l'huile de cuisson, les Algériens sont confrontés à une grave pénurie de médicaments vitaux. Le ministre de tutelle a également soutenu qu'il n'y a pas de pénurie et que les médicaments sont disponibles, à un moment où les Algériens souffrent dans les hôpitaux qui manquent de médicaments.
North Africa Post, citant des économistes algériens à l'étranger, a souligné à plusieurs reprises que la cause de la pénurie d'huile de cuisson et de médicaments en plus d'autres produits de base se trouve dans l'échec des politiques de diversification de l'économie.
Craignant un assèchement imminent des réserves de change de l'État, l'Algérie a adopté une politique drastique de réduction des importations qui a touché le soja et d'autres produits utilisés dans la fabrication d'huile de cuisine.
Cette politique s'est traduite par un léger excédent commercial. Mais au prix de laisser les Algériens faire la queue dans l'impossibilité de trouver un litre d'huile de cuisson ou un médicament vital pour sauver des vies.
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