Le MAK rejette fermement les accusations de terrorisme d'Alger

Le MAK rejette fermement les accusations de terrorisme d'Alger

Le mouvement indépendantiste kabyle (connu sous son acronyme français MAK) a fermement rejeté les accusations de terrorisme avancées avec très peu de preuves par le régime algérien.

Le MAK, dirigé par Farhat Mhenni en exil, a gagné du terrain dans la région agitée de Kabylie, une zone particulièrement ciblée par l'appauvrissement, la répression et la marginalisation par une junte militaire impitoyable.

Mais obstiné dans sa tentative désespérée de présenter le MAK comme un groupe terroriste, le régime algérien a affirmé que les autorités avaient arrêté 17 militants du MAK qui avaient planifié des attaques soutenues par « l'entité sioniste » et un « État d'Afrique du Nord ».

Les Kabyles arrêtés "n'ont rien à voir avec le MAK", a déclaré à l'AFP Aksel Ameziane, porte-parole du gouvernement kabyle en exil.

« Le régime algérien tente de diaboliser la Kabylie et le MAK afin de...

détourner l'attention de sa gestion catastrophique à tous les niveaux », a déclaré le MAK dans un communiqué.

Le MAK a réitéré son attachement à la lutte pacifique pour l'autodétermination du peuple kabyle, ajoutant que la Kabylie est confrontée à une répression brutale de la part du régime qui a envoyé des dizaines d'innocents en prison sans procès.

Les médias algériens ont atteint un nouveau creux en publiant un documentaire sur la cellule présumée du MAK, bafouant la présomption d'innocence et les droits de l'homme, y compris le droit à un procès équitable en montrant les personnes arrêtées menottées et nues tout en les accusant de terrorisme , une accusation qu'ils ont niée.

La semaine dernière, plus de 50 000 Kabyles ont défilé à Paris en soutien au MAK et à l'indépendance de leur pays tout en dénonçant les crimes du régime algérien.