67% des Algériens sont pessimistes sur l'avenir de leur pays (Etude)

67% des Algériens sont pessimistes sur l'avenir de leur pays (Etude)

Quelque 67 % d'Algériens sont pessimistes pour l'avenir de leur pays face aux conséquences de la crise financière et économique, selon une récente étude réalisée par l'Arab Barometer, un réseau de recherche basé à l’Université de Princeton, aux Etats Unis.

Un 67% de los argelinos son pesimistas sobre el futuro de su país ante las consecuencias de la crisis financiera y económica, según un reciente estudio del «Arab Barometer» (), una red de investigación con sede en la Universidad de Princeton, aux Etats-Unis.

Seuls 23 % des Algériens pensent que leurs conditions de vie s'amélioreront dans les deux à trois prochaines années, indique l'étude dont les résultats ont été publiés par les médias algériens.

Selon le document, les Algériens abordent l'avenir socio-économique de leur pays avec beaucoup d'inquiétude et d'angoisse car ils craignent beaucoup l'impact dommageable de la crise financière qui paralyse leur pays dans leur vie quotidienne et que les autorités algériennes peinent à enrayer faute de un plan de relance économique rigoureux ou sérieux.

La même source rapporte que 19% des Algériens pensent que la situation va empirer de manière drastique en raison


de l'aggravation de la crise financière et de ses conséquences désastreuses.

L'étude indique que 34% des Algériens interrogés par les experts du « Baromètre arabe » ont indiqué que le gouvernement devrait prioriser la création de plus d'opportunités d'emploi et 21% sont préoccupés par les problèmes affectant le secteur de l'Éducation nationale, considérant que la réforme de ce secteur continue d'être leur première préoccupation.

Selon les médias locaux, cette analyse confirme un sentiment généralisé en Algérie quant à la forte dégradation des conditions de vie d'une population dans un processus d'appauvrissement progressif après avoir savouré les bienfaits de la paix sociale durant les années fastes que connut le pays depuis 2011 -2012 jusqu'à près de 200 milliards de dollars de réserves de change.

En ce sens, « Algérie part plus » observe que cette « Algérie prospère » a disparu pour laisser place à une autre Algérie secouée de toutes parts par des difficultés financières et économiques, soulignant que c'est la raison qui explique qui explique largement le pessimisme actuel ou l'angoisse collective qui a pu s'emparer de pans entiers de la population algérienne.