Sahel: La France juge « inacceptables » la déclaration premier ministre malien
Florence parly tacle le premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga: "Des accusations « inacceptables » et « indécentes », qui reviennent à « s’essuyer les pieds sur le sang des soldats français».
Des accusations « inacceptables » et « indécentes », qui reviennent à « s’essuyer les pieds sur le sang des soldats français ». C’est ainsi que la ministre des armées, Florence Parly, a qualifié, lundi 27 septembre, les propos portés par le premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga, à l’encontre de la France, samedi 25 septembre, à la tribune de l’ONU.
« Il n’y a pas de désengagement français, je tiens à commencer par rétablir des contre-vérités (…)
Quand on a 5 000 soldats et qu’on se désengage de trois emprises, et qu’on a l’intention d’en laisser encore plusieurs milliers, lorsqu’on déploie au Sahel des blindés dernier cri (…) ce n’est pas l’attitude normale d’un pays qui a l’intention de s’en aller », a fait valoir la ministre des armées, Florence Parly, lors d’une conférence devant des étudiants de Sciences Po Paris.
Le premier ministre malien a accusé, samedi, à l’ONU la France d’un « abandon en plein vol » avec la réorganisation de sa présence militaire au Sahel, et ainsi défendu la décision de Bamako d’engager des discussions avec la société paramilitaire privée russe Wagner.