Algérie : Affrontements entre manifestants et forces de sécurité dans l'Est
Pour la deuxième journée consécutive, des manifestants en Algérie se sont heurtés aux forces de l'ordre à Kherrata, berceau du mouvement Hirak, dans l'est de l'Algérie, a rapporté la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADDH).
Les affrontements ont eu lieu après que les autorités ont interdit une marche en faveur des détenus d'opinion.
Selon le site de Radio M, "ces affrontements se sont poursuivis jeudi après s'être poursuivis jusqu'à mercredi soir et les forces de l'ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants".
Les manifestants arrêtés lors des affrontements de mercredi ont été libérés tard dans la nuit de mercredi à jeudi, selon la radio
qui ne précise pas leur nombre.
Sur sa page Facebook, la LADDH a fait état du « retour des affrontements entre citoyens et forces antiémeutes à Kherrata » et a appelé au « calme et à la vigilance pour sauvegarder le caractère pacifique du Hirak ».
Né en février 2019 du rejet d'un cinquième mandat par Abdelaziz Bouteflika, ancien président algérien, le mouvement s'est poursuivi malgré le renversement de Bouteflika et de son clan, puis l'élection d'un nouveau chef de l'Etat, Abdelmajdid Tebboune.
Le Hirak appelle au démantèlement du système gouvernemental en vigueur depuis l'indépendance en 1962. Les autorités affirment que les principales revendications du mouvement ont été satisfaites.