Attaque contre le Maroc: Tebboune revient à la charge
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a accordé mardi une interview à la chaîne qatarie "Al-Jazeera" dans laquelle il s'en prend à nouveau au Maroc pour détourner et justifier le manque d'arguments et de propositions concrètes qu'il peut apporter à un peuple algérien en ébullition depuis plusieurs mois, promouvoir en ce sens une inimitié gratuite.
Il a exprimé dans son interview, une fois de plus, son hostilité à la marocanité du Sahara, affirmant que la question du « Sahara occidental dépend du Comité de décolonisation des Nations Unies ». Il affirme lui-même que l'Algérie n'a pas de problème avec le Royaume, mais « c'est le Maroc qui a un problème avec nous », mentionnant que la porte du dialogue est ouverte avec la partie marocaine, en totale contradiction avec ses déclarations d'une semaine seulement sur le Royaume du Maroc .
Selon lui, Tebboune a déclaré que "le conflit au Sahara occidental et les relations bilatérales sont deux choses différentes". Ce conflit, a-t-il souligné, "n'est pas né aujourd'hui, mais est entre les mains des Nations unies depuis 40 ans (...)".
"Nous n'acceptons en aucun cas le fait accompli", a-t-il déclaré, précisant que la fermeture des frontières entre le
Maroc et l'Algérie n'a pas grand-chose à voir avec la question du Sahara.
"L'ONU considère le Sahara occidental comme une colonie où ils ont la force de la MINURSO et un émissaire de l'ONU", a-t-il ajouté, réitérant les mêmes positions que l'Algérie a toujours adoptées.
En revanche, il a assuré que l'Algérie avait « de bonnes relations avec le Maroc dans le passé et que les frontières étaient ouvertes malgré le problème du Sahara occidental », rappelant que le conflit du Sahara avait été résolu par « le roi Hassan II, le roi saoudien Fahd Ibn Abdul Aziz et l'ancien président Chadli Benjdid lorsqu'ils ont décidé que les relations devaient rester bonnes et ouvrir les frontières entre les deux pays, alors que le conflit du Sahara est traité au niveau des Nations unies.
Le président algérien, dont le pays héberge, finance et soutient le Front Polisario, a également évoqué le cas de Brahim Ghali, précisant que ce dernier a répondu devant la justice espagnole avant de quitter le pays.
Evoquant les dernières manœuvres militaires de l'armée algérienne, il a précisé qu'elles s'inscrivent dans un "cadre professionnel" puisque, selon lui, l'armée algérienne "ne fait plus de politique".