Brahim Ghali pas autorisé à quitter le territoire espagnol
Aujourd'hui, mardi, la justice espagnole a décidé de maintenir le leader séparatiste, Brahim Ghali, dans le pays jusqu'à ce que les accusations portées contre lui soient vérifiées.
Le tribunal a entendu Gali via la technologie vidéo de l'hôpital où il est soigné. La première affaire pour laquelle Ghali est poursuivi est intentée par Fadel Barika, un dissident du Polisario et titulaire de la nationalité espagnole, qui l’accuse de "torture" dans les camps de Tindouf, tandis que la deuxième affaire est une plainte, portée par l’Association sahraouie pour la défense des droits de l’Homme (ASADEDH), basée en Espagne. L’association accuse le chef du Polisario de «génocide, meurtre, terrorisme, torture et disparition forcée», selon le document parvenu à
la justice espagnole.
L'affaire Ghali n'est pas si simple, plus de 100 organisations et acteurs associatifs représentant la diaspora marocaine en Espagne ont appelé la justice espagnole à saisir l'”opportunité historique” de la présence illégale du chef des milices du polisario, le dénommé Brahim Ghali sur le territoire espagnol pour rendre justice aux victimes et mettre fin à l’impunité.
La manière dont Ibrahim Ghali, le chef du front Polisario, est entré à Madrid via un faux passeport en avril dernier, a provoqué une large controverse au cours des derniers jours, d'autant plus que le Polisario ne possède aucune légitimité internationale, de sorte que il n'est pas reconnu par les Nations Unies, pas plus que l'Union européenne.