Un tribunal espagnol convoque Ghali pour crimes de guerre
La justice espagnole a convoqué le chef séparatiste du Polisario Brahim Ghali le 1er juin pour une affaire de crime de guerre au milieu d'une dispute sur son sort entre l'Espagne et le Maroc.
Le Maroc a clairement indiqué qu'accueillir le dirigeant du Polisario sous une fausse identité est un «acte prémédité» qui aura des conséquences.
Ghali a refusé de signer la convocation disant qu'il doit se référer à l'ambassade d'Algérie car il utilise un passeport diplomatique algérien lui donnant
l'immunité.
Son cas met en évidence le rôle de l'Algérie dans la perpétuation, l'armement et le soutien diplomatique et militaire d'un mouvement armé séparatiste.
Ghali et d'autres dirigeants du groupe rebelle sont accusés par des groupes de défense des droits de l'homme ainsi que par des individus sahraouis de génocide, meurtre, terrorisme, torture et disparitions, selon un document judiciaire consulté par Reuters.
Sur fond de rupture diplomatique entre Rabat et Madrid, le Maroc a rappelé son ambassadeur en Espagne pour consultation.