L’Iran ne veut pas aller à la « confrontation » avec Boris Johnson
La communauté internationale a aperçu une escalade de tensions entre l’Iran et le Royaume-Uni depuis plusieurs semaines déjà depuis que les autorités britanniques à Gibraltar ont arraisonné un pétrolier iranien, le Grace 1, le soupçonnant de transporter du pétrole vers la Syrie en violation aux sanctions européennes en vigueur depuis 2011.
« L’Iran ne veut pas la confrontation » avec le Premier ministre britannique Boris Johnson à propos du Grace 1, a déclaré lundi à Managua le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammed Javad Zarif. « Il est très important que Boris Johnson comprenne, alors qu'il entre au 10 Downing Street, que l'Iran ne veut pas la confrontation », mais des « relations normales (avec le Royaume-Uni), basées sur le respect mutuel », a-t-il ajouté. « Tout le monde comprend que commencer
un conflit peut être facile, mais y mettre fin serait impossible », a expliqué Mohammad Javad Zarif. « Quiconque commence un conflit, quiconque commence des tensions, quiconque commence une guerre ne sera pas celui qui y mettra fin ».
S’agissant du pétrolier britannique bloqué par les autorités iraniennes, dans le détroit d’Ormuz, le Chef de la diplomatie iranien explique que ce n’était pas des représailles, mais plutôt, une mesure de sécurité dans le détroit, en application du droit international. « Le navire britannique a éteint ses feux de position au-delà du temps autorisé. Il passait dans les mauvais couloirs de navigation, mettant ainsi en danger la sécurité de la navigation dans le détroit d'Ormuz, dont nous sommes responsables », a-t-il détaillé.