En France, Marine Le Pen risque 3 ans de prison
La cheffe de l’extrême droite française, Marine Le Pen, est renvoyée devant le tribunal correctionnel pour avoir diffusé en 2015 sur Twitter « des images à caractère violant ». Cette décision remonte au 29 mai dernier.
En 2015, la présidente du Rassemblement national, a publié sur Twitter trois photos montrant un soldat syrien écrasé vivant sous les chenilles d'un char, un pilote jordanien brûlé vif dans une cage et une photo du
journaliste américain James Foley, le corps décapité et la tête posée sur le dos. Le commentaire qui suivait ces images était le suivant : « Daech, c'est ça ! ».
A cause de cette affaire Marine Le Pen a perdu son immunité parlementaire. Elle est mise en examen depuis mars 2018. Pour les faits qui lui sont reprochée, elle risque une peine de 3 ans de prison et 75.000 euros d’amende.