Libye : Haftar appelle l’Egypte à fournir des missiles sol-sol
Des sources du Centre d'études politiques Al-Ahram ont révélé que le maréchal Khalifa Haftar avait demandé à l'Égypte de lui fournir des missiles sol-sol pour soutenir son attaque contre la capitale libyenne Tripoli.
Les sources ont indiqué que lors d'une réunion avec le président Abdel Fattah Al-Sisi il y a deux semaines, Haftar a présenté une évaluation de la situation de ses forces sur le terrain impliquées dans des affrontements en cours avec des troupes fidèles au gouvernement reconnu internationalement du gouvernement d'accord (GNA). . Il a également expliqué pourquoi il y avait une impasse ces derniers jours.
Les sources ont indiqué à New Khaleej que Haftar avait également demandé au président égyptien de lui fournir des chars d'assaut des mines et des experts afin de former ses forces aux techniques de guérilla, en vue de la longue bataille contre les forces de la GNA à Tripoli. En réponse, Al-Sisi a renouvelé son soutien à Haftar, affirmant que celui-ci s'était engagé dans une guerre contre le terrorisme, les groupes
extrémistes et les milices en Libye.
Le mardi, le chef du renseignement égyptien, le général Abbas Kamel, a rencontré Haftar lors d'une visite au siège du commandement général des forces de l'Est dirigé par l'officier libyen. Au cours de la réunion, Hesham Ashmawi a été remis aux Egyptiens. L'ancien officier de l'armée est accusé d'avoir dirigé des attaques armées contre l'armée et la police égyptiennes.
Depuis le lancement de son attaque sur Tripoli au début Avril, Haftar a visité Le Caire deux fois dans un mois pour rencontrer Al-Sisi. Le soutien de l'Égypte à Haftar est devenu évident avec l'émergence d'armes égyptiennes à la disposition de ses troupes, parmi les informations faisant état de la présence d'officiers de haut rang de l'armée égyptienne dans la salle des opérations centrale chargée de l'attaque de Tripoli.
Selon le Wall Street Journal, un haut responsable de l'administration américaine a déclaré qu'Al-Sisi avait fait pression sur le président américain Donald Trump pour qu'il soutienne les efforts de Haftar pour s'emparer de Tripoli.
La rédaction
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