Après Rabat, Jared Kushner se rend à Amman puis à Jérusalem
En pleine tournée régionale, le gendre de Donald Trump s’est rendu à Amman, et est actuellement à Jérusalem cherchant du soutien pour l’accord de paix, préparé par Washington depuis 2 ans.
Après s’être rendu au Maroc où il pu rencontrer Mohammed VI, Jared Kushner est allé à la rencontre du Chef d’Etat jordanien, le roi Abdallah II. Il se trouve à présent à Jérusalem où il s’entretien avec le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou.
La Jordanie pays allié des Etats-Unis et de la Palestine, a défendu la cause palestinienne lors de cette rencontre. Ainsi, Abdallah II a insisté sur « la nécessité de multiplier les efforts pour aboutir à une paix globale et durable fondée sur la solution à deux États (israélien et palestinien) qui garantirait l’établissement d’un État palestinien indépendant avec Jérusalem-Est pour capitale ».
Faisant une référence à la dissolution du parlement, M.Netanyahou déclare qu’il n’y a aucune raison de s’inquiéter. « Même si nous avons eu un petit incident la nuit dernière, cela ne va pas nous
arrêter … nous allons continuer à travailler ensemble. Nous avons eu une réunion importante et fructueuse qui raffermit encore l'alliance » entre les États-Unis et Israël, a-t-il dit.
Kushner a déclaré à son interlocuteur apprécier « tous » ses efforts pour renforcer les relations entre les deux pays. « Cela n'a jamais été aussi solide », a-t-il souligné.
Ce plan de paix rêvé par Donald Trump depuis son entrée à la Maison Blanche sera dévoilé lors de la Conférence de Bahreïn en juin. Jared Kushner promet depuis plusieurs mois des idées nouvelles, soulignant que les approches traditionnelles n’avaient pas permis de parvenir à un accord. Il refuse de dire si le plan reprendrait la « solution à deux États », délaissée dans les discours officiels américains depuis deux ans, en rupture avec le passé et avec le consensus international. A noter que les discussions pour aboutir à un accord de paix est au point mort depuis 2014.
Du côté palestinien, on boycotte l’administration Trump depuis qu’elle a reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël en 2017.