Algérie : un acte 14 sous tensions, plusieurs interpellations
Des dizaines de milliers de manifestants se sont rassemblés ce vendredi pour l’acte 14 de mobilisation générale contre le pouvoir en place. Dans la capitale, face à ces manifestants ponctuels tous les vendredis depuis le 22 février, un important dispositif policier a été mis en place. De nombreuses interpellations ont eu lieu ce vendredi matin.
Ce sont des revendications inchangées. Mais qui évoluent en fonction des satisfactions obtenues depuis le début du mouvement. Après avoir demandé la démission de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika suivie de celle du président du Conseil constitutionnelle et les poursuites judiciaires qui
se succèdent à la demande du chef de l’état-major et homme fort du pays, aujourd’hui vient le tour de contester les élections présidentielles prévues pour le 4 juillet.
Mais ce n’est pas tout. Comme à l’accoutumée, les manifestants répondent ce vendredi au général Gaid Salah qui a encore une fois encouragé la tenue des élections. C’est un non franc et massif qu’a reçu le chef de l’armée de la part du peuple. « Pas d’élections sous Bedoui et Bensalah ». Faisant partie du clan Bouteflika, ces deux personnalités rejoignent les figures que le peuple aimerait abattre.