Une fusion entre Nissan et Renault n’est pas à l’ordre du jour

Une fusion entre Nissan et Renault n’est pas à l’ordre du jour

Le souhait l’ancien patron de l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, ne se réalisera finalement pas. Alors que Renault cherche à entamer des discussions sur une fusion avec le constructeur japonais, Nissan peine à tourner la page de la crise provoquée en novembre par l’éviction de son ancien président, Carlos Ghosn.

Selon l’administration de Nissan, aucun des nouveaux membres du conseil d’administration ne pense à une fusion avec la marque au losange.

Le ministre français de l’Economie, Bruno Le Maire, favorable à cette idée, a plaidé que la situation actuelle fragilisait l’alliance Renault-Nissan.

Un nouveau mode de gouvernance chez Nissan

Depuis la fin dramatique


du règne Ghosn qui aura duré près de 20 ans, Nissan entreprend de revoir la structure de son conseil d’administration, le mode de nomination de ses dirigeants et leur rémunération.

Le président du conseil provisoire pour la création d’un comité de nomination externe a déclaré que la recherche d’un successeur au directeur général Hiroto Saikawa et à d’autres dirigeants commencerait après la formation de ce comité.

Nissan a également annoncé que le nombre de sièges de son conseil d’administration passerait de huit à 11.

Carlos Ghosn a été arrêté en novembre à Tokyo pour malversations financières, des accusations qu’il rejette.