Législatives espagnoles: l'ascension de l'extrême droite
En Espagne, c’est une crise gouvernementale qui règne depuis 2015. Cela se voit au nombre de fois auxquels les Espagnols ont été appelés aux urnes car en moins de quatre ans, trois élections législatives se sont déroulées.
C’est Pedro Sanchez, premier ministre espagnol, qui a convoqué ces élections, en février après avoir échoué à convaincre les députés de la chambre basse à adopter le PLF 2019.
Au lendemain de cet échec, Sanchez a décidé de donner la parole à de nouveaux électeurs. « j’avais le choix entre continuer au pouvoir avec un budget qui n’était pas le nôtre et qui ne répondait pas aux exigences sociales de notre pays ou de donner la parole aux Espagnols. J’ai choisi la seconde option ».
L’extrême droite en pleine ascension
Le parti d’extrême droite Vox, qui connaît un
franc succès dans les sondages depuis la crise en Catalogne devrait faire son entrée au parlement espagnol. Mais pour le moment, ce sont les socialistes qui restent favori.
En Espagne, comme partout en Europe, le succès de l’extrême droite ne surprend plus personne. Mais à la différence du reste des pays européens, en Espagne ce n’est pas grâce à l’immigration mais plutôt à la crise catalane et les menaces grandissantes sur l’unité de l’Espagne. C’est donc ces principales raisons qui ont valu la popularité naissante de ce récent parti. D’ailleurs, en pleine campagne, les acteurs de Vox promettaient d’interdire les partis indépendantistes.
Mais ce parti d’extrême droite doit son succès aux changements de la société qui, comme partout dans le monde, rajeunit, en défendant entres autres, le nationalisme, devise des dirigeants de droite.
MB