Kim/Poutine : un sommet aux attentes ambitieuses
C’est avec une poignée de main à Vladivostok ce jeudi, que les deux dirigeants ont scellé leur volonté de marquer leur volonté de trouver une issue pacifique à la question nucléaire dans la péninsule coréenne.
Déterminés à réaffirmer leur alliance qui trouve son origine dans la guerre froide, Vladimir Poutine et Kim Jong-Un, ont tous deux fait part de leur détermination à résoudre la question de la dénucléarisation en Corée du Nord. La question a pour la fois été posée à Singapour en juin 2018 lors du sommet historique entre Kim et Trump. Alors que les négociations avaient bien démarrées, elles se trouvent désormais dans l’impasse en raison de la sortie sans accord du sommet d’Hanoï en février.
La Russie, un négociateur dans les démarches avec Washington
Soucieuse de ne pas froisser Washington, la Russie a tenu à se présenter comme un « facilitateur » et non un concurrent dans les négociations avec Pyongyang.
Mercredi,
le Kremlin n’a pas manqué de réitérer que les pourparlers à six, lancés il y a plus de quinze ans et aujourd’hui au point mort, étaient le meilleur moyen de travailler à la dénucléarisation de la péninsule coréenne.
Ces discussions à six réunissaient, les deux Corées, les Etats-Unis, la Chine, la Russie et le Japon.
« Pour le moment, il n’existe pas d’autre mécanisme international efficace sur ce dossier », a dit le porte-parole du Kremlin. « Mais, d’autre part, des efforts sont menés par d’autres pays. Tous ces efforts méritent d’être appuyés dans la mesure où ils visent réellement à la dénucléarisation et au règlement des problèmes entre les deux Corées », a ajouté Dmitri Peskov.
La Maison Blanche a quant à elle réagit à cette rencontre en soutenant que l’objectif des Etats-Unis et de la communauté internationale, était de les Etats de procéder à « la dénucléarisation définitive et vérifiable de la Corée du Nord ».