Libye : 205 morts depuis le début des hostilités (OMS)

Libye : 205 morts depuis le début des hostilités (OMS)

Au moins 205 personnes ont été tuées depuis le déclenchement, le 4 avril dernier, des hostilités au sud de Tripoli entre les forces du maréchal Khalifa Haftar et celles du Gouvernement d'union nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale.

Selon un nouveau bilan communiqué par l'Organisation Mondiale de Santé (OMS), ces combats ont également fait 913 blessés.

Hausse de l’immigration illégale

Pour sa part, l'Organisation Internationale des Migrations (OIM), a fait état de près de 25.000 déplacés en Libye à cause des hostilités à Tripoli et dans ses environs, alors que plus de 2.500 personnes ont été déplacées au cours des dernières 24 heures dans la région.

A cet égard, l'ONU a annoncé avoir débloqué deux millions de dollars de son Fonds central d'intervention d'urgence (CERF) afin de venir en aide aux civils pris dans les violents combats qui font rage en Libye, notamment à Tripoli et ses environs.

Les fonds débloqués permettront de fournir une assistance vitale aux civils victimes de l'intensification des combats en Libye, y compris les migrants vulnérables et...

les réfugiés comme ils aideront les hôpitaux et les dispensaires à se procurer immédiatement les fournitures médicales d’urgence dont ils ont besoin, notamment des kits de chirurgie et de traumatologie, souligne-t-on de même source.

Elle note que cet argent permettra de même aux agences humanitaires de fournir de la nourriture et des secours aux personnes déplacées et de soutenir la réinstallation en toute sécurité des migrants et des réfugiés vulnérables des centres de détention situés dans des zones où des raids aériens ont été signalés.

De combats violents opposent depuis le 4 avril en banlieue sud de Tripoli les forces du GNA à l'Armée nationale libyenne (ANL) autoproclamée du maréchal Haftar, qui souhaite s'emparer de la capitale.

Depuis la chute de régime de Mouammar Kadhafi en 2011, des milices rivales s'adonnent à une lutte d'influence pour dominer la capitale et contrôler les institutions et les richesses du pays, plongé dans le chaos.

En plus des combats au sol, les deux camps mènent quotidiennement des raids aériens et s'accusent mutuellement de viser des civils.