Algérie : l’opposition ne participera pas aux élections du 4 juillet
Deux mois après le début des manifestations contestant le régime en place, la politique se trouve toujours dans l’impasse. Mardi 16 avril, à l’issue d’une réunion entre acteurs politiques de l’opposition algérienne, ceux-ci ont décidé de ne pas se présenter aux élections présidentielles du 4 juillet prochain. A l’issue de leur concertation, ils ont revendiqué « une période de transition raisonnable », et dénoncent, « des élections frauduleuses par ses mécanismes juridiques et organiques en vigueur ».
Les partis de l'opposition ont réitéré leur
appel à « une période de transition réelle, appropriée et raisonnable pour permettre aux acteurs de l'élan populaire de s'engager dans la vie politique, syndicale et associative en vue d'exercer le droit au choix libre », appelant le Commandement de l'Armée nationale populaire (ANP), Gaïd Salah, « à interagir davantage avec les revendications populaires et à apporter son aide pour leur concrétisation dans le cadre du respect de la légitimité populaire ».
Ces politiques, condamnent tout « recours à la violence contre les manifestants ».