Le report du Brexit ne devrait pas « perpétuer l'incertitude » (eurodéputés)

Le report du Brexit ne devrait pas « perpétuer l'incertitude » (eurodéputés)

La nouvelle date du Brexit fixée au 31 octobre, ne devrait, – selon les députés européens – pas encourager à « perpétuer l'incertitude » sur le sujet.

Selon ces élus, le gouvernement britannique devrait utiliser ce prolongement de façon « constructive » pour que le reste de l'UE puisse se concentrer sur d'autres sujets prioritaires, ont-ils insisté.

Les députés européens ont toutefois salué la décision des Vingt-sept de repousser encore la date du Brexit, afin d'éviter le scénario tant redouté du « no deal ».

S'exprimant à cette occasion, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a relevé que l'UE sera confrontée lors des prochains mois à des défis « stratégiques » lesquels sont plus importants que « les péripéties qui gravitent autour du Brexit ».

Il a ainsi cité parmi ces défis, la désignation des nouveaux dirigeants des institutions européennes, l'adoption du prochain budget à long terme de l'UE pour la période 2021-2027, et le renforcement des relations commerciales avec différents partenaires internationaux.

Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne avaient décidé la


semaine dernière de fixer au 31 octobre 2019 la nouvelle échéance pour la sortie du Royaume-Uni de l'UE.

Ce nouveau report, qui ne devrait durer que le temps nécessaire à la ratification de l'accord de retrait par les deux parties, ne doit pas « compromettre le bon fonctionnement de l'Union et de ses institutions », avaient-ils insisté, affirmant que « si le Royaume-Uni est encore membre de l'UE entre le 23 et le 26 mai 2019 et qu'il n'a pas ratifié l'accord de retrait d'ici au 22 mai 2019, il sera tenu de procéder à l'organisation des élections européennes conformément au droit de l'UE ».

Si Londres « ne respecte pas cette obligation (d’organiser les élections), le retrait interviendra le 1er juin 2019 », avaient-ils ajouté.

La Première ministre britannique, Theresa May, éternelle partisante de procéder à un divorce en douceur, espère toujours obtenir le feu vert de ses députés à son accord de retrait négocié avec Bruxelles et déjà rejeté à trois reprises par la Chambres des communes.

La rédaction