Etat terroriste : L'Iran et les Etats-Unis se rejettent la balle
Le président iranien Hassan Rouhani a dénoncé mardi les Etats-Unis comme étant le « leader du terrorisme mondial », un jour après que les Etats-Unis aient désigné le Corps des gardiens de la révolution islamique d'Iran comme une organisation terroriste.
C'était la première fois que les États-Unis désignaient une organisation terroriste dans un autre gouvernement.
« Cette étape sans précédent, dirigée par le département d'État, reconnaît le fait que l'Iran n'est pas seulement un État qui parraine le terrorisme, mais que l’Iran participe, finance et promeut activement le terrorisme en tant qu'instrument du contrôle de l'État », a déclaré le président Donald Trump dans une déclaration: « L’Iran est le principal moyen utilisé par le gouvernement iranien pour diriger et mettre en œuvre sa campagne terroriste mondiale .
Le secrétaire d'État américain, Mike Pompeo, a annoncé lors d'une conférence de presse que le gouvernement Trump envisageait de désigner le Garde révolutionnaire iranien comme une « organisation terroriste étrangère », le 8 avril 2019,
au département d'État américain à Washington.
Rouhani a déclaré que la désignation américaine ne ferait que renforcer la réputation des gardes de la révolution et promouvoir l'harmonie entre les Iraniens.
« Cette erreur unira les Iraniens et les gardes deviendront plus populaires en Iran et dans la région », a déclaré Rouhani. « L'Amérique a utilisé les terroristes comme un outil dans la région alors que les gardes les ont combattus de l'Irak à la Syrie ».
Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, s'est adressé mardi à un groupe de gardes, décrivant l'action des Etats-Unis comme un « acte vicieux » qui « ne portera aucun fruit ».
La Chine, partenaire économique de l'Iran, a exhorté les pays extérieurs au Moyen-Orient à promouvoir la paix et la stabilité dans la région et à éviter tout acte d'agression.
« Nous nous opposons à la politique de puissance et à l'intimidation par tous les pays », a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lu Kang.
MN
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