IA : l’UE mise sur le facteur humain
La nouvelle phase pilote lancée par la Commission européenne axée sur le facteur humain promet de promouvoir l’IA.
Dans cette phase, il s'agit de « garantir que les lignes directrices éthiques relatives au développement et à l'utilisation de l'intelligence artificielle (IA) puissent être mises en œuvre dans la pratique », a précisé la Commission dans un communiqué.
« Nous franchissons aujourd'hui un pas important vers une IA éthique et sûre dans l'Union européenne », s'est félicitée la commissaire européenne à l'économie et à la société numériques, Mariya Gabriel qui estime que l'UE dispose désormais d'une base solide fondée sur des valeurs communes et faisant suite à « un engagement approfondi et constructif » de la part de nombreuses parties prenantes, notamment des entreprises, des universités et de la société civile.
La Commission européenne tend à faciliter et favoriser la coopération en matière d'IA à travers l'Europe afin de renforcer
sa compétitivité et de garantir la confiance fondée sur les valeurs de l'UE, partant de la conviction que l'intelligence artificielle peut s'avérer bénéfique dans un large éventail de secteurs, comme les soins de santé, la consommation énergétique, la sécurité des véhicules, l'agriculture, le changement climatique et la gestion des risques financiers.
S'y ajoute une éventuelle contribution à la détection des fraudes et des menaces pesant sur la cybersécurité, en permettant aux autorités répressives de lutter plus efficacement contre la criminalité.
L'IA soulève néanmoins des questions d'ordre juridique et éthique, selon l'exécutif européen.
Ce dernier a choisi d'adopter à cet égard une approche en trois étapes : définir les exigences clés pour une IA digne de confiance, lancer une phase pilote à grande échelle pour recueillir les réactions et retours d'informations des parties prenantes, et élaborer un consensus international pour une IA centrée sur l'humain.
MAP