Liberté de la presse : le Maroc se classe 135ème sur 180 pays avec un score de 43,13

Liberté de la presse : le Maroc se classe 135ème sur 180 pays avec un score de 43,13

Le classement mondial 2018 de la liberté de la presse, qui évalue chaque année la situation du journalisme dans 180 pays, révèle un climat de haine de plus en plus marqué, affirme Reporters sans Frontières. Au niveau de l'Afrique, le Ghana (23e position), la Namibie, l’Afrique du Sud ou le Cap Vert (29e) se placent en haut du tableau. Quatre pays africains mieux classés que la France (33e).

« La libération de la haine contre les journalistes est l’une des pires menaces pour les démocraties », constate le secrétaire général de Reporters sans frontières, Christophe Deloire. La carte du monde dressée par RSF à partir de son classement mondial de la liberté de la presse s'est encore assombrie : 21 pays sont désormais placés en situation « très grave », un niveau record, l'Irak ayant rejoint cette année cette catégorie où figurent des régimes autoritaires comme l'Egypte (161e), la Chine (176e) ou la Corée du Nord, toujours en 180e et dernière position.

Au niveau des grandes régions du monde, RSF classe l’Afrique en troisième


position derrière l’Europe, l’Amérique mais devant l’Asie-Pacifique.

Norvège, Suède, Pays-Bas, Finlande ou Suisse… Voilà les pays les mieux notés par RSF en matière de liberté de la presse. Pays européens à fort pouvoir d’achat et à vie politique stable.

 Au niveau du continent africain, le premier pays à apparaître est le Ghana (23e position), suivi de la Namibie (26e), de l’Afrique du Sud (28e) ou du Cap Vert (29e). Quatre pays africains qui sont donc mieux classés que la France (33e).

Au Maghreb, le classement est relativement sévère. La Tunisie se classe 97e et RSF note que «la transition démocratique toujours en cours ne garantit pas encore une pleine liberté de l’information ». Le Maroc avec un score de 43,13 points se classe 135ème, a chuté de 2 places par rapport à 2017, « l’année 2017 a été marquée par de fortes pressions judiciaires sur les journalistes », affirme RSF, et de son côté l’Algérie se situe à la 136ème place où « depuis les dernières élections présidentielles, la liberté de l’information demeure fortement menacée », a révélé Reporter sans frontière.

Avec Ecofin