Le spectre de l'année blanche plane sur les facultés de médecine au Maroc

Le spectre de l'année blanche plane sur les facultés de médecine au Maroc

Les études dans les facultés de médecine, de pharmacie et de dentisterie semblent se diriger vers une "année blanche" en raison de la poursuite de la grève des étudiants de ces facultés, refusant à la fois de suivre les cours et de passer les examens.

Les examens se déroulent ce lundi 12 février, malgré une quasi-absence d'étudiants dans les différentes facultés.

Malgré la continuité de la grève des étudiants de médecine, depuis des semaines, et la fermeture du dialogue entre eux et les deux ministères responsables (ministère de la Santé et de la Protection sociale, et ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation), ils n'ont reçu aucune réponse de ces ministères jusqu'à présent.

En revanche, le ministère de la Santé et le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation ont précédemment déclaré avoir répondu à 95% des demandes des étudiants grévistes. Abdellatif Miraoui a confirmé que les deux ministères ont répondu à...

45 demandes sur les 50 présentées par la coordination des étudiants des facultés de médecine, de pharmacie et de dentisterie, et que des discussions sont en cours pour parvenir à un règlement des demandes restantes.

Les étudiants insistent sur le fait que les deux ministères n'ont pas répondu à leurs demandes fondamentales, notamment en ce qui concerne le maintien du temps d'étude (700 heures) après la décision du gouvernement de réduire la durée des études de 7 à 6 ans. Ils demandent également l'établissement d'un texte clair concernant le troisième cycle, ainsi qu'une révision de l'augmentation du nombre d'étudiants entrants, étant donné l'absence d'infrastructure adéquate garantissant une formation dans des conditions optimales, en plus des revendications liées au volet social des étudiants.

Il convient de noter que ce différend survient alors que le ministère de la Santé et de la Protection sociale s'efforce de pallier le grave déficit en personnel médical en ouvrant de nouvelles facultés de médecine.

Abdelkader El Fatouaki