Un an après le conflit russo-ukrainien, le chef de l’ONU plaide pour la paix

Un an après le conflit russo-ukrainien, le chef de l’ONU plaide pour la paix

Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a plaidé, mercredi à New York, en faveur de la paix entre la Russie et l’Ukraine, un an après le déclenchement du conflit armé entre les deux pays.

S’exprimant lors d’une session extraordinaire d’urgence de l’Assemblée générale de l’ONU sur l’Ukraine, Guterres a indiqué que ce conflit a des conséquences « dramatiques » sur le plan humanitaire et des effets qui se font sentir bien au-delà de l’Ukraine. “Alors que quatre Ukrainiens sur dix ont besoin d’une aide humanitaire et que des infrastructures vitales ont été prises pour cible, l’ONU est restée sur le terrain, travaillant avec les partenaires humanitaires”, a-t-il relevé, notant que les agences onusiennes coopèrent également avec les pays d’accueil, qui ont reçu plus de 8 millions d’Ukrainiens, ce qui constitue, selon lui, la pire crise de réfugiés depuis la Seconde Guerre mondiale.

Le SG de l’ONU a


rappelé que la semaine dernière, l’organisation internationale a lancé un appel d’aide humanitaire à hauteur de 5,6 milliards de dollars pour la population ukrainienne, exhortant les Etats membres “à apporter un soutien sans faille”.

De son côté, le président de l’Assemblée générale des Nations Unies, Csaba Kőrösi, a indiqué que la communauté internationale est confrontée à des choix difficiles notamment concernant la reconstruction de “la confiance perdue”.

Alors que la menace d’une guerre nucléaire plane toujours, tout comme les dangers d’un accident nucléaire, il a estimé qu’il s’agissait d’une “menace inadmissible, avec des implications mondiales potentiellement catastrophiques”.

“La guerre nucléaire ne peut jamais être gagnée et ne devrait jamais être menée”, a-t-il dit, exprimant son ferme soutien au travail de l’AIEA pour assurer la sûreté et la sécurité nucléaires en Ukraine.

Et de souligner “l’urgente nécessité de renouveler notre engagement en faveur du désarmement mondial et du régime de non-prolifération”.