ONU: la nomination d'un nouvel envoyé pour le Sahara n'est pas une tâche facile

ONU: la nomination d'un nouvel envoyé pour le Sahara n'est pas une tâche facile

Le porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Stéphane Dujarric, a expliqué le retard dans la nomination d'un nouvel envoyé de l'ONU pour le Sahara par la tâche difficile de pourvoir un poste aussi prestigieux.

Répondant à une question sur le retard dans la recherche d'un nouveau successeur à l'ancien Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, Horst Köhler, qui a démissionné le 19 mai 2019 pour «raisons de santé», a déclaré jeudi M. Stéphane Dujarric que «ce n'est pas le travail le plus facile sur la liste des Nations Unies. C'est un travail critique ».

«Le secrétaire général a fait de gros efforts pour pourvoir le poste, mais comme dans beaucoup de ces nominations, tous les leviers ne sont pas entre ses mains, mais il fait sa part», a affirmé le porte-parole du chef de l'ONU Antonio Guterres lors de sa point


de presse quotidien.

Horst Köhler, ancien président allemand, a quitté son poste à l'ONU, deux ans après avoir pris la tête de la mission de maintien de la paix. Il a réussi à convoquer deux tables rondes sur le Sahara à Genève avec la participation de toutes les parties au conflit: le Maroc, l'Algérie, le Polisario et la Mauritanie, après des années d'impasse.

Le secrétaire général de l'ONU a félicité Köhler pour ses «efforts constants et intensifs qui ont jeté les bases du nouvel élan du processus politique visant à trouver une résolution durable au conflit régional du Sahara.

Selon la presse, l'ancien Premier ministre roumain Petre Roman a été proposé par Guterres comme son envoyé personnel pour le Sahara, mais le Polisario et l'Algérie ont rejeté sa candidature et lancé une campagne de dénigrement contre le diplomate roumain expérimenté et le chef de l'ONU.