Le roi Salman invite les dirigeants du Golfe pour le Sommet de Riyad

Le roi Salman invite les dirigeants du Golfe pour le Sommet de Riyad

Le roi saoudien, Salman ben Abdulaziz, a chargé le Secrétaire général du Conseil de Coopération du Golfe (CCG), Nayef Al-Hajraf de transmettre les invitations relatives au Sommet du Golfe, aux dirigeants des États du CCG.

Le 41e Sommet du Golfe, qui se tiendra à Riyad le 5 janvier, intervient dans une atmosphère optimiste quant à une éventuelle signature d'un accord mettant fin à la crise du Golfe qui dure depuis plus de 3 ans et demi.

Le Secrétariat général du CCG, a indiqué samedi, dans un communiqué, que le roi Salman « avait chargé le Secrétaire général du Conseil, Nayef Al-Hajraf, de transmettre les invitations aux dirigeants des pays du CCG pour participer aux travaux de la 41ème session du Conseil suprême du Conseil de Coopération pour les États arabes du Golfe ».

Al-Hajraf a exprimé dans le communiqué, ses remerciements aux dirigeants des États du CCG « pour leurs efforts sincères déployés dans le but de promouvoir la coopération du Golfe ».

Il a estimé que « la tenue de ce 41ème Sommet au regard des circonstances exceptionnelles auxquelles le monde est confronté, est une preuve solide de la grande importance que les dirigeants des pays du CCG attachent au renforcement des liens, de la coopération et de la complémentarité entre les États membres, ainsi qu’à la création de nouveaux horizons à long terme pour les citoyens du Golfe ».

Le Sommet du Golfe coïncide avec le 50e anniversaire de la création du CCG le 25 mai 1981, avec 6 pays membres à savoir : l'Arabie saoudite,


le Qatar, les Émirats arabes unis, le Bahreïn, le Koweït et le Sultanat d'Oman.

Les cercles politiques arabes et internationaux estiment que le sommet sera une occasion pour parapher un document de principes permettant d’établir de nouvelles bases pour la réconciliation qatarie avec les pays du blocus, ou avec l'Arabie saoudite uniquement dans un premier temps.

Le 4 décembre, le ministre koweïtien des Affaires étrangères, Ahmed Nasser Al-Sabah, a fait état « d'efforts importants pour parvenir à un accord final qui met fin au conflit du Golfe », de manière à garantir l'unité du CCG.

Le Qatar et l'Arabie saoudite se sont félicités de l’annonce faite par Koweït à l'époque, avec une relative ambiguïté dans la position des autres pays du blocus (les Émirats arabes unis, le Bahreïn et l'Égypte).

Mercredi, Le ministre qatari des Affaires étrangères, Cheikh Mohamad ben Abderrahmane Al Thani, a souligné, dans des déclarations à la presse, qu'il n'y avait pas d'obstacles au niveau politique à la résolution de la crise du Golfe, précisant à cet effet que les récentes discussions sur la réconciliation étaient uniquement avec l'Arabie saoudite, et que cette dernière représentait le reste des parties prenantes de la crise.

Depuis le 5 juin 2017, l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Bahreïn et l'Égypte ont imposé un blocus terrestre, aérien et maritime au Qatar, sur fond de son soutien supposé au terrorisme et pour ses relations avec l'Iran, tandis que Doha rejette cette accusation de terrorisme et la considère comme une «tentative de saper sa souveraineté et sa décision indépendante ».