L'UE préoccupée par les violations croissantes des droits de l'homme en Algérie

L'UE préoccupée par les violations croissantes des droits de l'homme en Algérie

L'Union européenne a de nouveau exprimé sa profonde préoccupation face à la grave violation croissante des droits de l'homme commise en Algérie contre les militants pro-démocratie, les critiques du régime algérien et les manifestants pacifiques.

Dans un rapport publié mardi par la Commission européenne sur l'état des relations UE-Algérie, l'UE a dénoncé la détention arbitraire de militants du Hirak, l'usage excessif de la force par les autorités contre des manifestants et les restrictions imposées à l'exercice de la liberté d'expression et culte.

L'UE a rappelé à cet égard les résolutions adoptées en 2019 et 2020 par le Parlement


européen critiquant la répression et les atteintes aux libertés dans ce pays riche en pétrole, paralysé par la corruption et les crises sociales, économiques et politiques en cours.

Dans ces résolutions, les députés européens ont condamné les violations systématiques des droits de l'homme en Algérie et les exactions commises contre des militants et des journalistes.

Les membres du Parlement européen ont exhorté le chef de la politique étrangère de l'UE, Josep Borrell, à faire pression sur les autorités algériennes pour qu'elles libèrent les détenus du Hirak et ont appelé à «l'émergence d'une Algérie démocratique gouvernée par des civils».