L’islam constitue une partie prenante de la France et de l’Europe, selon Le Drian

L’islam constitue une partie prenante de la France et de l’Europe, selon Le Drian

Par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian en l’occurrence, la France a lancé, jeudi 29 octobre, un message invitant à la paix, à l’adresse du monde islamique et de tous les musulmans de la planète, dans la foulée de l’attentat de Nice qui a coûté la vie à trois personnes.

Le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, a en effet adressé, hier après l’attentat de Nice, dans le Sud-Est de la France, un message à l’endroit des musulmans du monde entier. Il les exhorte de privilégier la voie qui mène à la paix. Le membre du gouvernement s’est exprimé à l’occasion de l’examen du budget du ministère qu’il dirige. Au niveau du parlement français, Assemblée nationale.

C’était donc après l’attaque au couteau survenue à Nice, que Le Drian a adressé son « message de paix au monde musulman ». Le ministre français des Affaires étrangères appelle ainsi les musulmans de tous les pays à la paix. Il leur demande de ne pas écouter « les voix qui cherchent à attiser la défiance ». Le responsable insiste, par la suite, que la France représente un « pays


de la tolérance ». Il inverse la formule et explique alors qu’elle n’est pas une terre de « mépris ». Ou bien de « rejet ».

L’islam constitue une partie prenante de la France et de l’Europe, selon Le Drian

Jean-Yves Le Drian prend la peine de prévenir : « Ne nous laissons pas enfermer dans les outrances d’une minorité de manipulateurs ! ». Dans le même sillage, il déclare que l’islam est une composante historique de la France. Et de l’Europe en général. « La religion et la culture musulmanes font partie de notre histoire française et européenne ». C’est ce que fait-il valoir effectivement. « Nous la respectons », affirme-t-il un peu plus loin.

Soulignons par ailleurs que dans la matinée d’hier jeudi, un homme de 21 ans, de nationalité tunisienne, est entré dans une basilique. Il s’agit de Notre-Dame-de-l’Assomption de Nice. Il était muni d’une arme blanche. L’individu, présenté comme un terroriste islamiste par le président Macron lui-même, a assassiné trois personnes. L’assaillant a usé d’un couteau de 30 cm. Cela s’est produit près de deux semaines après la décapitation d’un prof de collège en banlieue parisienne, par un ressortissant tchétchène.