Libye: Faiez Serraj annonce sa démission d'ici la fin de cette semaine

Libye: Faiez Serraj annonce sa démission d'ici la fin de cette semaine

Le chef du gouvernement d'accord national (GNA) soutenu par l'ONU, Faiez Serraj, devrait démissionner d'ici la fin de cette semaine pour aider à former un nouveau gouvernement d'unité le mois prochain, après les pourparlers de Genève.

Serraj fera cette annonce d'ici la fin de cette semaine et a déjà discuté de cette décision avec les parties libyennes et les partenaires internationaux, rapporte Bloomberg, citant deux responsables libyens.

Bloomberg a déclaré que Serraj restera intérimaire grâce aux négociations pour un nouveau gouvernement à Genève le mois prochain, ajoutant que "les parties rivales seront invitées à s'entendre sur une nouvelle structure du conseil présidentiel qui unifie les administrations duel du pays et programme des élections."

Le GNA de Serraj et le gouvernement rival à l'est se sont battus pour le contrôle de ce pays d'Afrique du Nord riche en pétrole, qui a sombré dans le chaos après l'assassinat de l'homme fort du pays Mouammar Kadhafi lors d'une révolution dirigée par l'OTAN.

Soutenu par la Turquie, le GNA, né en décembre 2015 à la suite de pourparlers de paix négociés par l'ONU au Maroc, n'a pas pu s'affirmer en raison de...

l'opposition de Khalifa Haftar, un général à la retraite et seigneur de guerre soutenu par l'Égypte, les Émirats arabes unis, la Russie et la France. .

Cependant, les deux parties rivales sont engagées dans des pourparlers de paix depuis le début de cette année après le sommet international de Berlin sur la Libye.

Plus tôt ce mois-ci, ils ont eu des entretiens en Suisse au cours desquels ils ont accepté de tenir des élections dans les 18 mois et de restructurer le gouvernement. La semaine dernière, des délégations du Haut Conseil d'État libyen et du Parlement de Tobrouk ont ​​tenu des réunions au Maroc qui ont été couronnées par l'adoption d'un accord global sur les postes de souveraineté.

Les deux délégations sont convenues de poursuivre leur dialogue lors de réunions au cours de la dernière semaine de ce mois afin d'achever les mesures nécessaires pour assurer l'application de l'accord de Bouznika, avant les négociations à Genève le mois prochain.

Selon Bloomberg, les parties rivales seront alors invitées à se mettre d'accord sur une nouvelle structure du conseil présidentiel qui unifie les administrations duel du pays et planifie les élections.