Les investissements publicitaires fortement impactés par le covid-19

Les investissements publicitaires fortement impactés par le covid-19

 Imperium, Data provider et fournisseur de solutions Big & Smart Data pour les professionnels en Afrique, met à disposition les chiffres clés liés aux investissements publicitaires du premier trimestre au Maroc.

Face à cette crise sanitaire inédite, l’impact économique mondial est sans précédent. Les annonceurs ont dû redéfinir leurs stratégies d’investissement et de communication externe, impactant de ce fait, les recettes publicitaires.

Les investissements publicitaires jouent un rôle clé dans l’économie nationale, ils sont considérés comme un des indicateurs fondamentaux de la santé, du dynamisme et de la vivacité économique de chaque pays. Aussi, l’évolution de ce secteur et son impact positif sur la croissance économique n’est plus à démontrer.

Dans la situation actuelle, exceptionnelle, et compte tenu des différentes interrogations des acteurs du secteur, Imperium dresse un état des lieux de ce premier trimestre 2020 et sur l’impact du COVID-19 sur le paysage publicitaire marocain.

Le rapport trimestriel 2020 des investissements publicitaires pour les professionnels en Afrique a été publié par Big & Smart Data. Le secteur n’a pas échappé à la crise du covid-19. On peut lire dans la synthèse proposée par le quotidien Aujourd’hui le Maroc que « les annonceurs ont dû redéfinir leurs stratégies d’investissement et de communication externe, impactant de ce fait les recettes publicitaires ».

Au Maroc, comme dans de nombreux pays, les investissements publicitaires restent le baromètre qui permet de « définir le dynamisme de l’économie ». Avec un chiffre de 1,4 milliard de dirhams, l’investissement du


premier trimestre de cette année est en légère hausse, malgré les annulations des dernières semaines, par rapport au montant des investissements publicitaires de l’an dernier à la même période qui avaient été estimés à 1,38 milliard, soit une hausse de 4,4 %.

Le plus gros lot, comme il est de coutume, « revient à la télévision, avec environ 445 millions bruts dépensés, soit 31 % du budget global ». Elle est suivie de très près par la radio et le secteur de l’affichage, avec chacun 27 % , soit un montant de 395 millions.

Au nombre des 6 catégories de médias, quatre ont enregistré une hausse de l’investissement en valeur, par rapport au premier trimestre de l’année précédente. Il s’agit du numérique, de la télévision, de la presse et du cinéma. En ce qui concerne l’affichage et la radio, ils ont chuté de 3 % et 6 %. Pour ce qui est des annonceurs, le secteur des télécommunications préserve sa place en tête avec 36 % de PDM grâce aux investissements de Maroc Telecom (42 % du secteur), Wana Corporate (31%) et Medi Telecom Orange (18 %). Le secteur des banques et des assurances vient en seconde position avec 9,6 % et, en troisième place, le secteur des transports, avec 6,7 %, indique le360.

Selon le rapport, « le premier trimestre avait démarré sur un trend haussier qui a été frappé de plein fouet par la crise sanitaire liée au coronavirus ».