Coronavirus : L’UE va donner 15 milliards d’euros pour aider l’Afrique

Coronavirus : L’UE va donner 15 milliards d’euros pour aider l’Afrique

L’Union européenne promet plus de 15 milliards d’euros pour les pays du monde les plus en difficulté face au Covid-19, a annoncé ce mardi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

Parmi les bénéficiaires, certains pays d’Afrique, parmi les plus vulnérables. « L’Afrique pourrait connaître les mêmes problèmes que ceux auxquels nous sommes confrontés en Europe dans quelques semaines. Elle a besoin de notre aide pour ralentir la propagation du virus », a-t-elle averti dans un message vidéo en plusieurs langues mis en ligne sur son compte Twitter. « C’est pourquoi l’Union européenne garantit plus de 15 milliards d’euros pour aider nos partenaires du monde entier à lutter contre le coronavirus », a-t-elle expliqué. Le détail des pays concernés n’a pas été fourni.

Ursula von der Leyen a assuré que « plus d’argent viendra des gouvernements nationaux ». Les ministres européens chargés du Développement sont appelés à se prononcer sur cette proposition au cours d’une visioconférence mercredi.

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell avait


annoncé vendredi la préparation d’un « paquet d’aides financières » pour des pays de régions en difficulté. « L’Afrique nous préoccupe, car si la pandémie frappe, elle peut devenir très rapidement incontrôlable et causer des ravages », avait-il souligné lors d’une réunion en visioconférence avec les ministres des Affaires étrangères de l’UE.

La situation devrait « empirer »

« Le problème des pays les plus vulnérables est aussi notre problème. La pandémie ne pourra pas être vaincue si elle ne l’est pas partout », avait-il expliqué. « Nous faisons face à une pandémie mondiale. Depuis le premier cas en décembre dernier, le virus a atteint pratiquement tous les pays du monde et sa propagation rapide a eu un impact profond sur nos sociétés, nos économies et nos systèmes de santé », a rappelé Ursula von der Leyen.

« Il faut s’attendre à ce que la situation empire encore avant qu’elle ne commence à se stabiliser », a-t-elle prévenu en appelant à une « réponse mondiale coordonnée ».

Agences