Covid-19/Afrique: Guterres tire la sonnette, la société civile indique le mal

Covid-19/Afrique: Guterres tire la sonnette, la société civile indique le mal

Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, dit craindre «des millions et des millions» de cas de coronavirus en Afrique, où les jeunes ne seront pas épargnés. En outre, il a appelé les pays riches à aider le monde en développement, pour leur propre bien. C’est une déclaration faite lors d’une interview avec France 24 et RFI

Sur la crise du Covid-19, Guterres  rapporte que selon les chiffres publiés par l'Union africaine, « il y a 3 924 cas de coronavirus en Afrique et 117 décès enregistrés dans 46 pays. »

« L'Afrique a un besoin urgent de kits de test, de masques, de respirateurs, de combinaisons de protection pour les agents de santé », a déclaré António Guterres. « Nous pouvons encore prévenir le pire en Afrique, mais sans une mobilisation massive, des millions et des millions de personnes seront contaminées, ce qui signifie des millions de morts ». Mieux, il ajoute que la population de jeunes en...

plein essor en Afrique ne sera pas épargnée.

En Afrique, la déclaration du secrétaire général des Nations Unies a plutôt était mal accueillie. Au Sénégal la société civile a réagi à cette déclaration, « Si le système des Nations Unies dont vous êtes aujourd’hui le Secrétaire Général ainsi que les institutions de Bretton Woods s’étaient franchement battues contre les paradis fiscaux, les flux financiers Illicites, les détournements de fonds, et tous les systèmes antidémocratiques, peut-être  que nous n' aurions pas de problème de ressources  pour relever les plateaux techniques medicaux (sans dédouaner nos décideurs en panne de priorité) », a rétorqué Birahim Seck, secrétaire général du Forum civil, section sénégalaise de Transparency international.

Les craintes du secrétaire général des Nations Unies sont fondées sur le manque d’infrastructures sanitaires et une absence de politique rigoureuse pour faire face à la pandémie du Covid-19.

Pour autant l’Afrique retient son souffle vu le tsunami de morts causé par le Covid-19.

MN