Le G20 se penche sur le coronavirus, la fiscalité et l'économie mondiale

Le G20 se penche sur le coronavirus, la fiscalité et l'économie mondiale

Les ministres des Finances et les responsables des banques centrales du Groupe des 20 (G20) ont discuté du coronavirus, de la fiscalité et de l'état de l'économie mondiale au cours d'une réunion de deux jours qui s'est achevée dimanche à Riyad.

Les responsables financiers du G20 sont convenus de suivre de près les risques posés par l'épidémie de coronavirus, et d'adopter des mesures visant à limiter son impact mondial, a indiqué le ministre saoudien des Finances Mohammed al-Jadaan.

La croissance mondiale devrait être inférieure d'environ 0,1 point de pourcentage aux prévisions initiales en raison de cette épidémie, a prédit dans son discours d'ouverture Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI).

« En janvier, nous avions estimé que la croissance mondiale passerait de 2,9 % l'an dernier à 3,3 % cette année. Depuis, le COVID-19, qui constitue une urgence sanitaire mondiale, a cependant perturbé l'activité (économique) de la Chine », a-t-elle déclaré, tout en s'attendant à ce que l'économie chinoise « revienne à la normale au deuxième trimestre 2020 ».

« Les autorités chinoises s'efforcent d'atténuer l'impact négatif du COVID-19 sur l'économie »,


a-t-elle indiqué.

« Grâce à des mesures fortes et coordonnées, la propagation du virus en Chine et dans le monde peut être contenue », a-t-elle souligné, se référant à l'évaluation de la situation fournie par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

La veille, les ministres des Finances du G20 ont également discuté de diverses questions relatives à la fiscalité et à l'économie mondiale à l'occasion du Symposium international sur les priorités fiscales du G20.

« Grâce au soutien des pays du G20, la communauté internationale a remporté de grands succès dans sa lutte contre l'évasion fiscale et le transfert de bénéfices », a déclaré Ahmed al-Kholifey, gouverneur de l'Autorité monétaire saoudienne.

Les membres de l'Organisation de coopération économique du G20 et du Forum mondial sur la transparence et l'échange d'informations à des fins fiscales travaillent de concert à mettre en place des normes de transparence fiscale internationalement reconnues, a-t-il indiqué.

Plus de 6.000 accords de coopération bilatérale ont déjà été signés pour aider les autorités fiscales du monde entier à tirer parti de ces mécanismes d'échange automatique d'informations, a ajouté M. al-Jadaan.

La rédaction