Discours sur l’état de l’union: Nancy Pelosy déchire le discours de Trump !
Discours Euphorique, le président américain a délivré mardi soir son 3ème discours sur l’état de l’union.
À neuf mois de l’élection présidentielle, Donald Trump a transformé ce traditionnel rendez-vous annuel un en discours de campagne en vue de sa réélection en novembre.
Si le discours sur l’état de l’union était là, l’ambiance était plutôt à la désunion, en ce mardi soir assez singulier pour le locataire de la Maison Blanche qui devrait être blanchi le lendemain au terme d’un procès de destitution.
Trump a prononcé son allocution dans l’hémicycle où la Chambre des représentants a voté sa mise en accusation en décembre. C’était d’ailleurs la première fois depuis le processus de destitution que le président en exercice croisait la cheffe de file des parlementaires démocrates. Et devant le Congrès réunis au grand complet, les deux rivaux n’ont même pas cherché à dissimuler la tension.
Au contraire… En arrivant à la tribune, D. Trump a refusé de serrer la main que lui tendait Nancy Pelosi. Et à la fin
de l’allocution présidentielle, en signe de défiance, N. Pelosi a saisi une copie du discours et l’a ostensiblement déchiré.
D’autres élus démocrates ont même boycotté ce rendez-vous.
C’est le cas de la star montante de l’aile progressiste du parti démocrate, Alexandria Occasio Cortez, pour ne pas légitimer – dit-elle- un président qui viole la Constitution.
Pas de quoi, en tout cas, perturber le locataire de la Maison Blanche au sommet de sa popularité avec 49% d’opinions favorables. Son score le plus élevé depuis son élection.
Le président s’est livré à une autocélébration de son bilan notamment en matière économique. C’est l’un de ses principaux axes de campagne.
«J’ai lancé le grand retour de l’Amérique… J’ai tenu mes promesses… Notre stratégie a marché… Notre économie se porte mieux que jamais…» assure D. Trump, vantant une économie «rugissante».
Le tout sous les ovations de sa majorité qui le soutient toujours en bloc et qui devrait l’acquitter mercredi au terme d’un procès de destitution dont ses adversaires risquent de ne pas s’en relever…