Liban : Des manifestants barrent les routes et réclament la démission de Hariri
Lundi matin, des centaines de véhicules garés en angle, d'autres par des groupes de manifestants assis sur la route ont fermé certaines des principales routes.
Des manifestants libanais ont dressé des barricades et garé des voitures le long des routes principales lundi pour protester contre la corruption et faire pression pour demander la démission du gouvernement du Premier ministre Saad Hariri.
Défiant les plaidoyers des plus hauts dirigeants libanais, les manifestants ont cherché à maintenir le pays paralysé en coupant certaines des principales artères de communication, y compris la principale autoroute nord-sud.
Une affiche exhortant les automobilistes à bloquer les routes avec leur voiture a commencé à circuler sur les médias sociaux dimanche.
Lundi matin, des centaines de véhicules garés en angle, d'autres par des groupes de manifestants assis sur la route ont fermé certaines des principales routes.
Les forces de sécurité libanaises devaient faire
une nouvelle tentative de réouverture des routes, le pays faisant face à une plus grande paralysie après 11 jours de manifestations.
L'armée et les principales agences de sécurité du pays ont convenu lors d'un entretien au ministère de la Défense à Yarze dimanche d'un plan sous le contrôle de l'armée visant à éliminer les barrages routiers, mais leurs efforts ont rencontré la résistance des manifestants.
La mobilisation sans précédent a suscité un projet de taxe sur les appels vocaux via des applications de messagerie, mais s'est rapidement transformée en une poussée massive à la base pour chasser la classe dirigeante qui est restée pratiquement inchangée depuis trois décennies.
Les manifestants exigent entre autres la démission du gouvernement, davantage de liberté, de meilleurs services et la fin de la corruption et du sectarisme.
Les banques, les écoles et les universités sont restées fermées lundi.