« Le Sahara est marocain », souligne l’ancien patron du FLN
L’ancien patron du Front de libération nationale (FLN), Amar Saâdani, qui avait annoncé en novembre 2015 sur le plateau d’Annahar TV qu’il dira un jour toute la vérité sur le Sahara, a déballé la vérité que le système algérien a toujours cherché à occulter : la marocanité du Sahara.
La réponse qui aura déstabilisé la rédaction de TSA prompte à s’enflammer naguère pour la cause du « peuple sahraoui » a été des plus cinglantes.
Appelé à clarifier sa position dissonante parmi les anciens membres de la Nomenklatura algérienne, l’ancien Patron du FLN, puissante formation politique algérienne née dans les affres de la guerre contre l’occupation française, n’a pas mâché ses mots.
« En vérité, je considère que le Sahara est marocain et rien d’autre. Il a été enlevé au Maroc au congrès de Berlin », souligne A. Saâdani. Et d’assurer penser que « l’Algérie a versé pendant cinquante ans des sommes faramineuses à ce qui est appelé le Polisario et cette organisation n’a rien fait et n’est pas parvenue à sortir de l’impasse. »
Pour cet homme politique qui a choisi de garder un profil bas depuis que le Hirak a chamboulé la donne algérienne, « la relation entre l’Algérie et le Maroc est plus grande que cette question » somme toute factice.
Pour dépassionner ce dossier qui a mis en équation l’édification de l’ensemble maghrébin, A. Saädani pense que « la conjoncture est favorable car il y a
l’élection d’un nouveau président et le changement de système en Tunisie, l’Algérie se dirige vers une élection et un changement de système, la Libye aussi vit une transformation. » Ajoutant que « tout cela peut concourir à relancer l’unité maghrébine comme l’ont voulue les vétérans du FLN et de tous les partis nationalistes, du Maroc, d’Algérie, de Tunisie et de toute l’Afrique du Nord. »
Dès lors, « la question du Sahara doit prendre fin » ce qui assure-t-il incitera et l’Algérie et le Maroc à « ouvrir leurs frontières et normaliser leurs relations ».
Renvoyant la balle aux siens, il conclue l’entretien en soulignant que « l’argent versé au Polisario, avec lequel ses membres se baladent depuis cinquante ans dans les hôtels de luxe, doit revenir à Souk Ahras, El Bayadh, Tamanrassset et autres villes. C’est mon avis, même s’il doit déplaire à certains. »
La résolution appuie ainsi le processus basé sur les résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007, en vue de parvenir à une solution « politique juste, durable et mutuellement acceptable » à la question du Sahara marocain.
Ces résolutions de 2007 avaient notamment consacré la prééminence de l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc.
Mercredi, le texte adopté, a loué les efforts déployés et invité toutes les parties à coopérer pleinement avec le Secrétaire général de l’ONU, et les unes avec les autres, afin d’avancer vers une « solution politique qui soit mutuellement acceptable ».