Amnesty dénonce « le climat de répression » en Algérie
Amnesty International a dénoncé l’actuel « climat de répression » du mouvement populaire de contestation en Algérie, dans un communiqué publié jeudi 10 octobre 2019, le jour même où un responsable associatif était à nouveau arrêté.
L’Algérie est secouée depuis le 22 février par un mouvement inédit de contestation du régime -appelé Hirak– qui a entraîné la démission du président Abdelaziz Bouteflika en avril et réclame désormais le départ du
« système ».
Directrice d’Amnesty en Algérie, Hassina Oussedik dénonce une « recrudescence » ces dernières semaines « du nombre d’arrestations arbitraires de militants, journalistes, avocats, étudiants ou simples citoyens, en violation flagrante des droits garantis par la Constitution ».
Jeudi matin, Abdelouahab Fersaoui, président du Rassemblement Action Jeunesse (RAJ), une association citoyenne, a été arrêté lors d’un rassemblement de soutien aux personnes placées en détention dans le cadre du Hirak.