Algérie : Gaid Salah prend la parole

Algérie : Gaid Salah prend la parole

Depuis le 22 février dernier, les Algériens sortent par milliers dans la rue pour contester le système en place. De fil en aiguille, ils sont peu à peu réussis à faire démissionner, Abdelaziz Bouteflika, président depuis 20 ans. Pour le remplacer, Abdelkader Bensaleh, président par intérim. Celui-ci a eu 90 jours pour organiser de nouvelles élections présidentielles, initialement prévues pour le 4 juillet dernier. Par manque de candidatures celles-ci ont été repoussées au 12 décembre prochain.

Gaid Salah, Chef de l’Etat major et homme fort du pays depuis que Bouteflika a été déchu, s’adresse de façon hebdomadaire au peuple algérien (tout étant lui aussi contesté).

Cette fois ci, il prend la parole depuis Oran, en soulignant l’« importance majeure » du scrutin du 12 décembre prochain qui « permettra à l’Algérie de sortir de la crise actuelle » qui pèse en Algérie depuis huit mois maintenant.

Une ingérence extérieure

Comme dans


la majorité de ses précédents discours, le chef de l’ANP a dénoncé l’implication des « parties étrangères » dans les affaires internes du pays. « J'ai souligné à maintes reprises qu'il y a des parties étrangères hostiles qui complotent contre l'Algérie et qui tentent de s'immiscer dans ses affaires internes avec une complicité flagrante de la bande, à l'intérieur, que ne mettons en garde de jouer avec le feu. Ce sont des tentatives désespérées qui ont essentiellement pour but de porter atteinte à la stabilité et à la sécurité de l'Algérie et de son peuple ».

A ce stade, a deux mois des élections, les contestations demeurent toujours, les étudiants défilent par milliers dans les rues les mardis et les vendredis c’est le jour de la contestation générale. Pour rappel, l’opposition a elle annoncé il y a quelques jours qu’elle ne participera pas au scrutin du 12 décembre.

MB