Brexit : Boris Johnson dévoilera son offre à l'UE
Le Premier ministre Boris Johnson dévoilera mercredi son offre finale au Brexit à l'Union européenne et précisera que si Bruxelles n'adhère pas à la proposition, la Grande-Bretagne ne poursuivra pas ses négociations et partira le 31 octobre.
Dans son discours de clôture de la conférence annuelle des conservateurs au pouvoir, Johnson s'en tiendra à sa ligne dure sur le Brexit, offrant aux fidèles les premiers détails de ce qu'il qualifiera de « compromis équitable et raisonnable ».
À moins d'un mois de la date à laquelle la Grande-Bretagne doit quitter l'Union européenne, l'avenir du Brexit, le plus important changement de politique commerciale et étrangère du pays depuis plus de 40 ans, est incertain. La Grande-Bretagne pourrait partir avec un accord, sans un ou pas du tout.
Johnson, qui a déclaré que la Grande-Bretagne quitterait le bloc le 31 octobre, quoi qu'il en soit, indiquera à la conférence qu'il enverra sa proposition à Bruxelles mercredi, dans le but de parvenir à un accord pour lisser le départ du pays et éviter un risque potentiellement dommageable pour l'économie.
« Mes amis,
je crains qu'après trois ans et demi, les gens commencent à se sentir pris pour des imbéciles. Ils commencent à se douter que certaines forces armées de ce pays ne veulent tout simplement pas que le Brexit soit acté. » dira-t-il, selon des extraits publiés par son bureau. « Finissons le Brexit le 31 octobre afin qu'en 2020 notre pays puisse continuer. »
Plus de trois ans après le vote de la Grande-Bretagne de quitter l'UE lors d'un référendum en 2016, les négociations sur le Brexit sont dans l'impasse.
Johnson est convaincu que la date butoir du 31 octobre sera respectée, mais le Parlement lui a posé des obstacles: il a voté une loi qui oblige le Premier ministre à demander un report du Brexit s'il ne parvient pas à obtenir un accord acceptable lors d'un sommet de l'UE, en octobre. 17.
L'UE a demandé à plusieurs reprises à la Grande-Bretagne de présenter des propositions « légales et opérationnelles » pour les changements que Johnson souhaite obtenir d'un accord que son prédécesseur a négocié avec le bloc l'année dernière.
La rédaction