« L'Amazonie doit être protégée », déclare Antonio Guterres
Le chef de l'ONU a appelé à protéger la forêt amazonienne en proie aux incendies. « Je suis profondément préoccupé par les incendies dans la forêt amazonienne », a déclaré le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres.
Les incendies de forêt en Amazonie est une source de préoccupation pour l'ONU, « à la fois par les dégâts immédiats qu'ils causent et par le fait que la sauvegarde des forêts est essentielle dans la lutte contre le changement climatique », a précisé le bureau du porte-parole du secrétaire général de l'ONU.
L'Organisation mondiale météorologique (OMM), images de la NASA à l'appui, a indiqué que de la fumée s'étendait sur plusieurs Etats du Brésil. « Les feux libèrent des éléments polluants, dont des particules fines et des gaz nocifs comme le CO2 et des oxydes d'azotes dans l'atmosphère », a rapporté l'agence onusienne sur Twitter.
« La déforestation est à l'origine d'environ 10% des émissions de gaz à effet de serre induites par l'homme », a rappelé
vendredi les experts de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) sur Twitter.
« Les feux de forêt en Amazonie nous rappellent tristement combien la vie sur terre dépends des arbres », a pour sa part déclaré la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) sur Twitter.
« Dans le contexte de la crise climatique mondiale, nous ne pouvons pas nous permettre d'endommager davantage une source majeure d'oxygène et de biodiversité », a prévenu M. Guterres. « L'Amazonie doit être protégée », a-t-il souligné.
Qualifiant les incendies dans l'Amazonie de « crise internationale », le président français, Emmanuel Macron, dont le pays accueille le sommet du G7, à partir de samedi à Biarritz, a appelé jeudi, sur Twitter, les membres du groupe des pays industrialisés à discuter de cette « urgence ».
Le secrétaire général de l'ONU se rendra au sommet du G7 où il participera notamment à une réunion de travail consacrée au climat, à la biodiversité et aux océans.
La rédaction