L’Algérie lance un mandat d’arrêt contre Khaled Nizzar
Coup de tonnerre au sein de l’armée algérienne et de la classe politique après le mandat d’arrêt international lancé par la justice de ce pays contre ‘ancien chef d’état-major et ministre de la défense, Khaled Nizzar pour son implication dans un complot tué dans l’œuf ourdi par le frère de l’ancien président Bouteflika au lendemain du départ de ce dernier. Son procès et celui de ses complices doit commencer sous peu.
Après enquête à la demande de l’actuel homme fort de l’armée, le général Gaid Salah qui a travaillé sous les ordres de l’ancien général Nezzar, le groupe qui comptait stopper le « hirak » et placer le propre frère de Bouteflika à la tête de l’état a été mis aux
arrêts.
Khaled Nizzar qui a senti l’étau se resserrer autour de lui a pris les devants en s’enfuyant il y a un mois de son pays et en allant trouver refuge en Espagne avec sa famille dont son fils, Lotfi, également visé par ce même mandat d’arrêt international pour des faits de corruption.
La justice le soupçonne également d’avoir fait partie du complot en question et de s’être enrichi, comme son père, sur le dos de l’armée.
L’ancien numéro 1 de l’armée algérienne est considéré comme l’une des plus grosses fortunes de son pays, une fortune placée en Suisse et mal acquise sur des commandes et des achats de matériel militaire au plus fort de sa puissance dans les années 90.