Vente de contrat de travail : la Police espagnole démantèle un réseau
Un groupe criminel composé de trois hommes et une femme tous de nationalité espagnole qui s’activait dans la vente de contrats de travail et à de fausses décharges de la sécurité sociale pour faire venir des familles entières du Maroc a été démantelé à Grenade par la police nationale.
Tel que rapporté par la police, l'enquête a commencé à la fin 2018 à être détectée dans le bureau de Grenade Foreign un de nombre élevé de demandes d'embauche à la source des citoyens maghrébins par plusieurs entreprises agricoles appartenant à la même famille dans un village, près de Cadix (Grenade).
Les premières étapes de l'enquête ont montré que les entrepreneurs, père et fils, qui avaient des machines agricoles avec lesquelles ils travaillaient sur leurs propres terres et fournissaient des services à des tiers, n'avaient pas réellement engagé de travailleurs étrangers marocains et entretenaient des relations étroites avec un cabinet d'avocats.
Dans ce bureau, une femme d'origine marocaine occupe le poste de secrétaire et ce bureau a agi en tant que représentant dans tous les dossiers de régularisation de citoyens étrangers.
Dans les premiers jours de juin, une action conjointe de la police nationale et de l'inspection du travail et de la sécurité sociale dans des exploitations agricoles et dans une maison a permis de découvrir qu'un total de 20 citoyens marocains ils auraient obtenu illégalement l'autorisation de séjour et d'entrée sur le territoire national.
Fausse offre d'emploi et mannequin
Tout cela, explique la police, avec de fausses offres d'emploi et une sécurité sociale fictive élevée, en
plus de 22 autres fichiers en cours de traitement.
Un des employeurs, en situation de retraite et bénéficiaire à son tour, lui et son épouse du droit de l’unité auraient passé des contrats de travail de faux employés du foyer à six citoyens marocains qui ont réussi à se régulariser en matière de fraude du droit.
Les faux employeurs, qui ont été arrêtés, ont facturé un montant allant de 5 000 à 8 000 milliers d’euros aux parents de chaque étranger qu’ils auraient embauché.
Pour ce faire, ils ont tiré parti d'une exception légale autorisant les époux et les enfants majeurs à résider, ce qui aurait parfois amené jusqu'à cinq enfants de la même famille.
La manière dont l'organisation a fonctionné a rendu nécessaire la participation d'une personne possédant des connaissances juridiques. En l'occurrence, un avocat ayant un bureau proche de l'Office des étrangers de Grenade et son employé, connaissant la langue et effectuant un travail de recrutement, ont même proposé Les hommes d'affaires apportent leurs parents.
À la demande de la police nationale, l'Office des étrangers de Grenade a nié toutes les autorisations de résidence en cours et l'extinction de celles accordées. En même temps, le Trésor de la Sécurité sociale a décrété la nullité fictive des périodes de libération.
Des ordonnances de détention ont également été imposées à un grand nombre de citoyens étrangers, à la fois ceux qui ont été illégalement régularisés et les parents qui ont donné l’autorisation de fraude, dont certains ont déjà été arrêtés, alors que l’enquête se poursuit.