Le Royaume-Uni rejoint la mission pour assurer la paix dans le Golfe
Le Royaume-Uni rejoindra une mission de sécurité maritime internationale pour protéger les transports maritimes dans le Golfe, a déclaré le Cabinet Office lundi à Londres.
Dans le cadre de cette mission, la marine royale travaillera aux côtés de la marine américaine pour assurer la sécurité des navires marchands dans le détroit d'Ormuz, a indique le gouvernement britannique dans un communiqué.
Les événements dans le Golfe de ces quatre derniers mois, comprenant les attaques contre quatre pétroliers et la capture, dénoncée comme illégale, du pétrolier britannique Stena Impero, ont marqué une augmentation de la menace pour la marine commerciale, selon ce communiqué.
Le détroit d'Ormuz est la voie maritime la plus empruntée au monde ainsi qu'une zone de transit essentielle par laquelle passe chaque année 20 % du pétrole mondial.
« Suite à des discussions constructives lors d'une conférence internationale à Bahreïn la semaine dernière, le Royaume-Uni a accepté de rejoindre une mission internationale qui mobilisera largement les actifs déjà présents dans la région pour augmenter la coopération maritime entre les
États. Le Royaume-Uni a également proposé de diriger l'un des Groupes d'action maritimes de la mission », a indiqué un porte-parole du gouvernement.
Le Royaume-Uni et les États-Unis se sont engagés à travailler avec leurs alliés et partenaires pour encourager d'autres pays à les rejoindre et à élargir la réponse à ce problème véritablement international, a déclaré le porte-parole.
Le secrétaire aux Affaires étrangères, Dominic Raab, a déclaré : « Il est essentiel d'assurer la liberté de tous les transports maritimes internationaux de naviguer à travers le détroit d'Ormuz sans retard, considérant le niveau accru de menace. »
Ce déploiement renforcera la sécurité et fournira une assurance pour les navires. Notre objectif est de rassembler le soutien international le plus large possible pour maintenir la liberté de navigation dans la région, telle qu'elle est protégée par le droit international.
« Notre approche à l'égard de l'Iran n'a pas changé. Nous restons engagés à travailler avec l'Iran et avec nos partenaires internationaux pour désescalader la situation et maintenir l'accord sur le nucléaire », a-t-il ajouté.