Les forces Haftar annoncent une offensive à Tripoli
Les troupes du général libyen à la retraite Khalifa Haftar, soutenu par l'Égypte, les Émirats arabes unis, l'Arabie saoudite et la France, ont lancé une infraction violente à Tripoli.
Le chef de la salle des opérations de l'armée de l'est, le général Saleh Abouda, a annoncé qu'il était temps de prendre d'assaut Tripoli.
Les attaques aériennes ont ciblé les zones d’Ain Zara, Al-Khula et Wadi Al-Rubaie, au sud de la capitale.
Les affrontements ont eu lieu dans les quartiers sud de la ville. D'autre part, un Sukhoi libyen, chargé de missiles, s'est infiltré dans l'espace aérien tunisien. Ainsi, les autorités tunisiennes ont arrêté le commandant de l'avion sans fournir plus de détails.
Les forces de Haftar ont affirmé qu'il y avait eu des progrès depuis le petit matin sur tout l'axe et que l'armée de l'air visait toujours des points d'avance sur les unités de combat en progression, selon Al Jazeera
.
Mustapha Al-Majai, porte - parole de l’opération Volcano of Rage, lancée par le gouvernement d’accord national (GNA), reconnu au plan international , a minimisé ces informations. Il a souligné que certaines batailles avaient eu lieu dans la banlieue sud de Tripoli.
Al-Majai a menacé que la réponse du GNA à toute opération militaire lancée par les forces Haftar pour prendre d'assaut Tripoli soit sévère.
Le centre des médias de la salle d'opérations des forces Haftar a averti, il y a deux jours, les habitants de Tripoli de l'attaque imminente de la capitale.
Les forces de Haftar tentent de compenser les lourdes pertes qu’elles ont subies depuis le début de leurs opérations militaires en avril.
Selon les médias pro-Haftar, une attaque d'envergure ciblera la capitale et sera soutenue par l'Egypte, les Emirats Arabes Unis, l'Arabie Saoudite et la France, bien que cela se produise dans un contexte de condamnation internationale généralisée.