Pétrolier iranien bloqué à Gibraltar, un coup monté par les Américains

Pétrolier iranien bloqué à Gibraltar, un coup monté par les Américains

Selon le ministre espagnol des Affaires Etrangères, Josep Borell, qui a commenté cette affaire au lendemain du blocage à Gibraltar, c’est Washington qui aurait demandé à Londres de procéder à l’interception de ce navire.

La réaction du conseiller à la sécurité nationale américain ne fait que confirmer les paroles du Chef de la diplomatie espagnole. John Bolton s’est réjoui de cette nouvelle.

Ce bateau-citerne iranien battant pavillon panaméen, est soupçonné de livrer du pétrole en Syrie et par conséquent, de ne pas respecter les sanctions internationales prises à l’encontre de Damas depuis 2011, et qui ont été prolongées jusqu’en juin 2020. Parmi


ces sanctions certaines d’entre-elles, visent le secteur pétrolier du pays. Selon le gouvernement syrien, depuis la mise en œuvre de cet embargo le pays aurait perdu 74 millions de dollars dans ce secteur.

Téhéran demande « la libération immédiate » du Grace 1

Au lendemain de l’interception, l’ambassadeur britannique en Iran a été appelé à se rendre au ministère des AE. Il lui a été demandé que le navire soit « immédiatement » libéré. Téhéran dénonce entre autre, un acte de piraterie, car selon un communiqué publié ce vendredi 5 juillet, le Grace 1 se trouvait au moment de son arraisonnement dans les eaux internationales.